dimanche 5 avril 2015

Dis-moi ton nom...et je te dirai comment tu t'appelles !

Chez mes amies jardinières, j'ai toujours été bluffée par quelque chose : quand je leur demande le nom du plante et bien en général ... elle peuvent me le donner immédiatement! Moi pas... Il est vrai que dans mon jardin beaucoup de plantes ont été échangées ou achetées lors de bourses et que j'ai reçu - et que je reçois encore - un grand nombre de boutures d'amies. Souvent ma foi, les noms des belles (les plantes, pas mes amies!) que j'intègre dans mon jardin de cette manière se sont perdus depuis longtemps.

Cependant, force est de constater que certaines personnes sont super organisées - cahiers, listings de plantes ou étiquetage soigné - et gardent en mémoire le nom de toutes les plantes qui franchissent les grilles de leurs jardins. J'en suis parfaitement incapable !
 
Mais cette année, cela va changer ! J'ai décidé de lister soigneusement mes nouvelles bordures ! Donc j'ai acheté des étiquettes. Au cas où vous ne l'auriez pas encore fait, j'ai tout testé : le bambou, les bâtonnets de choco, les ardoises, ... En un mot comme en cent, il n'y a que le plastique qui fonctionne durablement, à condition bien sûr d'utiliser LE marqueur indélébile QUI RESISTE A LA LUMIERE ! Alors cette année je n'ai pas fait dans le détail, 500 étiquettes et 3 marqueurs d'avance : on peut voir venir les semis.

 
 Bien sûr, les noms ne sont pas tous les noms scientifiques. Mais quand j'ai les vrais noms, maintenant, je les note !
 
Ces étiquettes sont géniales, solides, réutilisables à l'infini (un coup d'acétone et on réécrit autre chose dessus). Dans les bordures, celles qui resteront en place seront enterrées en ne laissant que 3-4 mm dépasser, autant dire que dans la jungle, dès le mois de juin, elles seront invisibles.

Depuis 15 jours je plante donc une partie de mes dahlias en pots. ILs sont à présent dans la serre et gagneront le jardin en mai.  Or il n'y a rien de plus ressemblant à un tube de dahlia qu'un autre tube de dahlia... Alors cette année sur une partie des plantes je mets en place un double étiquetage : un sera posé à coté de la plante et l'autre directement attaché aux tubes. Il faut dire que sur certains tubes les yeux ont déjà démarré et sont bien visibles.

 
Les yeux étant fragiles comme du verre il faut manipuler tout cela avec beaucoup de précaution : c'est pourquoi je mets en place ce double étiquetage dès à présent.
 
 
Pourquoi un double étiquetage? Lors de l'arrachage, quand je devrai sortir une bonne cinquantaine de dahlias (alors qu'il fera froid, moche, venteux, humide, pluvieux, tempétueux, en bref abominable), il est à parier qu'à un moment où un autre j'oublierai d'attacher immédiatement l'étiquette aux tubes correspondants. Or, rien ne ressemble plus à un tube de dahlia... surtout si vous les laissez sécher deux ou trois jours avant de les rentrer pour l'hiver. Le temps de se retourner pour faire autre chose et vous avez oublié de quoi il s'agissait.
 
Alors avec un peu de chance cette année, ce sera au point. Et quand vous me demanderez un dahlia en 2016, vous recevrez au moins un dahlia de la bonne couleur !

2 commentaires:

  1. En fait, je ne note rien, j'ai une mémoire d'éléphant, je me souviens de tous les noms des plantes, des dates d'anniversaire et dans un coin de ma mémoire, empilés les uns aux dessus des autres, d'un nombre innombrable de numéros de parking ! lol
    Mais pour les dahlias, je note parce que rien ne ressemble plus à un dahlia qu'un autre et ce n'est plus une affaire de mémoire !
    Bisous

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  2. J'envie ta mémoire Sylvaine ! Je retiens le nom de la plante en général, mais les cultivars... C'est le brouillard ! Haro sur les étiquettes !

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